Ce site a pour objet la présentation de :

    -      "Le téléphone et la radio sur la Tête de Pont de Montmédy et dans les intervalles ."

- Contre-exemple de transmissions :- et défaut de transmission: - l ' exemple le plus flagrant du défaut de transmission s' est déroulé à Waterloo, " morne plaine"-et qui n ' est pas une plaine- : - Grouchy, à la poursuite des Prussiens, défaits à Ligny, n' a pas été rattrapé par les ordres de retour, et était donc absent du site de Waterloo; il était  à Wavre chez un notaire qui le recevait et il y mangeait ...des fraises (" aux fraises!",; en fait, il mangeait des fraises chez un bourgeois de Wavre! d'où l'expression  "  être aux fraises!")... En outre, " et ce pour arranger la chose", l'estafette-officier, SEUL, et à cheval bien sur, a eu un "accident de cheval", et il s'est cassé la jambe, coincé sous sous cheval qui venanit lui même de se briser une patte; l'officier unique estafette, est resté coincé deux heures et a été libéré par hasard par une patrouille à cheval...Cette patrouille est tout de suite partie à Wavre chez le notaire belge- qu'il a fallu trouver, et ramener avec Grouchy et ses fraises avec son armée !...C.Q.F.D !..

Les Prussiens, entretemps, mieux informés, sont revenus à Waterloo et ont précipité la défaite de la France ( avec, en plus,l'action et  l'indiscipline de Ney qui a chargé sans raison et sans ordre avec toute sa cavalerie-6000 hommes- dans un " trou à rats" et qui y a perdu toute sa cavalerie sans résultat...)....

 

 - Le site se décompose comme suit :

      

- Le téléphone pendant la guerre de 1914-1918 et la lutte pour les observatoires.

  - La Tête de Pont de Montmédy. la ligne Maginot.

   -  La Tête de Pont de Montmédy et le secteur défensif.

 - Le téléphone dans la Tête de pont de Montmédy.

 - La radio - TSF- dans la Tête de Pont de Montmédy

 - Les observatoires d'artillerie .

 - Les moyens d'artilleries internes et d' intervalles.

 - Sources, annexes et plans. 

  - ---- - Pour expliquer la génèse ou la motivation de la Ligne Maginot  , il faut avoir à l'esprit la phrase  de la déclaration  du 1 er Janvier 1921 , faite par le général von Seeckt : " ...Au total , la puissance militaire de l'Allemagne est aujourd' hui en veilleuse ".

                    Scribator: SARDA Christian-Marie, Cercle Historique du Chesnois ( et autres sites, et associations...) chrissama@free.fr

                    Pour le recrutement au Cercle Historique du fort du Chénois , SEUL et UNIQUE FORT d' ARTILLERIE de MEUSE et ARDENNES , tél : 06 07 48 79 37 ; on embauche , même temporairement.        Ci dessous:                                   -  bloc B 1 du G.O Chenois,  cloche GFM à grand trou sommital, pour observation. par périscope d'artillerie  J 2 ( périscope à grossissement 7 , spécial cloche GFM ) ;au loin: crête de  P.O Thonnelle,  Petit ouvrage d' infanterie vers l'Est. .Cloche GFM-observatoire,bloc B 1/Est

     -    Pour " faire la guerre , il faut des soldats , de la farine et des sandales" , dixit Jules César....Il faut aussi , "nerf de la guerre" , de l ' argent , des sous , des capitaux ; et également , le politique , la politique , le vouloir , la " gnacque" des chefs ; il faut la morale , le moral , la discipline , des soldats , des armes , et leurs méthodes d' usage ( pas évident) , un service de santé trés actif , " en avant", pour essayer de sauver ceux qui ont " beaucoup donné.." , une Intendance qui donne " en avant" tout ce dont la troupe à besoin : bouffe , munitions, appros, et fourbis divers, entretien...Et il faut aussi des transmissions, pointues et le renseignement : de prés , à l ' horizon , plus loin , mais surtout " avant que çà pète, bien avant"; et du renseignement , puisé dans "la tête des gens" d' en face ( et chez soi également).

-  Transmissions : avant , jadis, celà se faisait aux cris , aux gesticulations, aux fanions, marins ou pas, à la trompe, à la fumée , aux feux de bois , en courant , à cheval, au clairon , à la trompette....à la grenade porte messages Viven-Bissière.....Sous les Celtes, les Hittites, les Romains, etc  sous la Révolution , ou l ' Empire , celà se faisait grace aux estafettes à cheval, aux pieds et à la botte du chef ; ce chef , s' il était malin, envoyait pour le même message et au même destinataire jusqu' à dix estafettes , par des chemins différents , " en cas de malheur" ou de problèmes, choses fréquentes, surtout quand tout va mal, ou pas comme on voudrait;

1870 verra des transmissions françaises assez déplorables , le côté néfaste étant renforcé par le manque de cartes de l ' Armée ( " l ' Algérie était plus cartographiée à cette époque que de nombreux secteurs du Nord-Est de la France").Voir, les éclairages catastrophiques de l'arméee Mac Mahon, partant au secours de Metz; puis Verdun, et marchant dans les Ardennes, escarmouche de cavalerie de Buzancy, surprise-relative- de Beaumont, puis enfermement de Sedan...

-Transmissions hors domaine : celles de la Marine , soit par signaux optiques , soit par fanions- ceux du grand pavois" , avec un millier de combinaisons, et soit par morse-projecteur , ou morse-fanions à bras , visibles de peu loin , silencieux , discrets , et inbrouillables-non perceptibles ; sauf si un sous marin ennemi se trouve entre l ' émetteur et le récepteur...).

  Les places fortes , comme celles du Pré Carré ( ou autres) , en cas de problèmes ( attaques) communiquaient par estafettes à cheval- préhensibles sur leur course- , et " au son du canon" , bouche du tube dirigée vers la place forte voisine ; étant donné que la pollution sonore actuelle ( vacarme, potin...) n ' existait pas , mis à part le chant d' un coq , ou le hennissement d' un cheval, ou le cri d' un rapace, le son du canon - codé- s' entendait à une centaine de Km ;( les explosions des coups de 155mm,pour entrainement au tir , et encore , c' est du PLP,, tirés au camp de Suippes, dans la Marne , s' entendent de Sedan , et de Charleville Mézières, situées à 50 km à vol d' oiseau ; fréquent le samedi matin , sauf si on se situe sur une autoroute ou en pleine ville .. Idem :  - les tirs d' entrainement du 3 eme RPIMa , de Carcassonne , tirés vers Mas des Cours , s' entendent de la Montagne Noire , 20 km plus au Nord - sauf en cas de Cers , vent du Nord violent ( campagne de tirs avec repérage des trajectoires par une unité des Transmissions- coups nets et sourds du mortier de 120 mm  ) ..Donc une place forte assiègée  par surprise pouvait avertir tout de suite tout l'ensemble du systême fortifié.( les veilleurs de remparts , ou d' échauguettes étaient chaussés de " sabots" de paille, tant pour le silence que contre le froid, n' avaient pas d' armes "tintantes", pas de ferraille- un briquet ou poignard- et avertissaient "le chef de poste" en silence , et ou , " à la ficelle" attachée au poignet ( pas avec un grelôt, ou un timbre !) ; sitôt la diane sonnée , le couvre-feu s' installait , et aucun bruit ne régnait sur la place forte ; les scènes de ménage étaient proscrites, et malheur au chien qui aboyait : il n ' aboyait qu ' une seule fois ! ; car la nuit , " on ne voit qu ' avec ses oreilles" ; idem dans les sous-marins, où certains équipages ne se déplacent en plongée qu ' en chaussettes ou chaussons, afin que le sous-marin , lance-engins ou d' attaque ( de poursuite !) ne soit repéré par le bruit.....)

 " Les commandements peuvent être faits : ( d' aprés le " bleu" , Mémento de l ' Officier, successeur-fils du Arendt, page  54 ) ( ainsi que pour toutes sortes de transmissions élémentaires , " du terrain" ) : - à la voix  , -  au geste  ,   - à la voix et au geste employés simultanément ,     - à la corne  ,  au  sifflet  , ou au clairon , aux signaux optiques-électriques... Celà n ' est utilisé que dans un espace restreint , pour des ordres , et , ou des renseignements immédiats , " sur le moment , et sur le tas " . Egalement , celà se fait aux feux , fusées , " blanc , bleu , vert " allongez le tir...", peu pratique , sujet à mauvaise interprétation ;  en positions fixes , par postes optiques , et vis à vis de l ' aviation , par pose de panneaux au sol , de couleurs et dispositions différentes...( système encore utilisé le " 8 Mai 1945" en Allemagne , et en Indochine , Algérie.).. Les transmissions, avec moyens modernes , sont faites par téléphone, si positions fixes ou peu mobiles , et par radio ,dans une lutte ou une approche, ou une poursuite mouvantes .

  Au titre " anecdotes" : tous les ouvrages Maginot  , routes , voies ,étaient surveillés , espionnés, renseignés par le S.R , service de renseignements allemand ; l ' aviation de reconnaissance photographiait sans cesse le Nord-Est de la France ( et puis allait " se cacher", en territoire neutre , en Belgique , quand la poursuite aérienne par la chasse française arrivait ...) ; tous les renseignements étaient mis sur papiers, ou photos, et sur cartes, type 1936, au 1/50.000, du service géographique de l' armée ( " sans les droits !") ; tout celà était dressé par la 631 eme Section cartographique du S.R allemand.....)

     Parfait et sanglant contre-exemple du défaut ou absence de transmission : l'"affaire" du Lost Battaillon , bataillon 308 de la 77 eme Division U.S sur le front Argonne , automne 1918 : le bataillon 308 commandé par le major Whitseley s' avance en Argonne , vers le nord, et arrive dans le vallon de l ' étang de Charlevaux , pensant être épaulé à droite et à gauche par deux autres bataillons ; hélas , il est tout seul au fond et sur les flancs du vallon ; encerclés par les Allemands , les 530 hommes restent huit jours dans le trou , tirés par les Allemands, les coureurs tués, les pigeons, sauf le dernier et 3 eme qui n ' arrivent pas , les fusées de signalisation qui sont mal comprises , l' artillerie amie qui les matraque , aprés avoir tiré sur les positions allemandes, l' artillerie allemande qui les assassine , rien à manger , plus de cartouche, etc.....200 hommes en reviennent, plus autant de blessés et autant de tués... Le seul moyen de communiquer avec l ' arrière et le commandement résidait en trois volatiles ....Et l ' artillerie n' obéissait qu à ces trois bestioles ; maigres transmissions ..Et pourtant , l ' étang de Charlevaux , et les ruisseaux formant la Bièvre, qui se jette dans l ' Aisne, dans le bois de l ' Argonne ....qu ' est  ce que c ' est beau , le coin ! ( entre Binarville et Apremont sur Aire )

    - Aparté :  il y a là , pas loin, prôche du front horrible des combats de la Grande Tuerie - les bois de la Gruerie - à deux km- , les restes d' un splendide système hospitalier de campagne , allemand,  le Haupt Verband Platz- Toten Mann Tal ; pour le Centenaire , tant claironné sur les toits , Mission oblige , lui , le HVP , il est "en permission de s' enfoncer à jamais" dans les bois et de disparaitre, oublié....." Circulez , ya rien à voir ".; oubliè , rayé de la mémoire ! Les chemins d' accés sont interdits à la circulation , because un groupement foncier de chasse de " messieurs"; le seul chemin , c' est l' ancien tracé de l ' Argonnenbahn, à pied . Ne pas aller dans les parages quand il y a chasse .

   .. VU dans les bois..../  O.M.A, offensive Meuse-Argonne, par l'A.E.F, American Expeditionnary Forces...Théoriquement, un P.C de division, avec ses téléphonistes et télégraphistes, en arrière de la ligne " où ça pète", ne souffre pas beaucoup des combats...Or,avec l'habitude du terrain,(nombreuses balades, ronces, fossés, trous, tous d'impacts!...)( et maladie de Lymes ! beware!) dans le sud des Ardennes, et " à vue" ( bonne vue!), on se rend compte que les P.C U.S ( deux !) " ont beaucoup ramassé sur la tête"; certainement parcequ'ils s'attardaient un peu trop à émettre...;.et ne déménageaient pas, ou pas assez vite, alors qu' en face, les Allemands étaient trés bien équipés en guerre électronique, repérage, et gonio...; "la réponse arrivait trés vite"; et le P.C éclatait, se dispersait en petits bouts....dont bouts, débris de postes radio de marque ALYPHON NEW YORK...(terrain de la 2 eme I.D.U.S " Indian Head", Tête d'Indien; dans les bois...,loin,loin...).( le Cercle Historique du Chénois organise des sorties -payantes- thêmes: voies romaines en Ardennes et Meuse, et les Américains en Meuse Argonne entre le 28 Septembre et le 11 Novembre 1918; baskets déconseillés! boue, ronces, branches basses talus! 0607487937.("petit anglais!") On débute par le chemin -sanglant- de la 4 eme IDUS IVY pour terminer la 2 th IDUS, 5 eme Marines! fin de "sa " guerre à 17 hes le 11/11/1918...Avis aux amateurs.

C'est nouveau, c'est bientôt !

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