La T.P.M et le téléphone.
T.P.M et téléphone.
- le téléphone sur la T.P.M.
De prime abord , tout ce qui équipe et rentre dans la Ligne Maginot est à la pointe du progrés ; donc , les centraux téléphoniques , les téléphones, les boitiers de connexion et les cables de transmissions sont de premier choix ( même si certains des boitiers , électriques ou autres , ou leurs dessins proviennent de chez Siemens ,ou Kienzle ou autres ; l' ENI n' en connait pas l ' usage ). Siemens , Kienzle , c'est dans le Schwarzwald...)
Si la structure générale de la Tête de Pont de Montmédy , l'implantation des ouvrages sont " allégées", l'organisation des communications est similaire à celle de la Ligne Maginot " lourde" . Et , à bien y regarder, les ouvrages gros de la T.P.M : Vélosnes et le le Chesnois, ont profité des enseignements, de l'expérience, des errements lors de la construction de la Ligne en Lorraine et Alsace ( " entre la batterie de Rochonvillers, celle de Métrich, et en ne comptant pas les tourelles des deux ouvrages, sans compter le Galgenberg, aucun lapin ou hanneton n'aurait pû franchir le barrage tant il y a d' armes, de balles et d' obus ! trop c'est trop ; et trop cher aussi ) . Ces deux ouvrages , Vélosnes et le Chesnois s'en trouvent plus rationnels, plus économiques, mieux conçus . ( économiques ! rationnels, mais c ' est aussi parcequ' il n' y a plus de sous ; et des méchantes langues disent aujourd ' hui : " c'est low-cost" ou : " tiens , du discount"....) Car " c 'est moins cher" , mais pas forcément plus moche.....
Et ça n'est pas étonnant, ce "discount"...car tous les sous ont été mis dans la Ligne " lourde", avec une concentration excessive de matériels et forts en Lorraine,"les uns sur les autres!"("une tourelle modèle 1933 à deux 75mm installée au Michelsberg, alors qu'une 1932 R suffisait!) appauvrissant les autres secteurs! Il est vrai que les militaires -Officiers!- n'ont jamais eu de titres de bons gestionnaires...car celà se nomme...de la gestion;et cette (mauvaise) gestion colle parfaitement avec les gouvernements de l'époque ( "en caleçons longs et support-chaussettes!"), et chapeaux! Excés-excés...("qui a dit char Leclerc... ?)("ancien Officier Chasseur,et para!...)
Les forts de Vélosnes et du Chénois ont coûté deux fois moins cher, eu égard aux tubes de canons , et à la potentialité d'obus délivrés, que les " gros" de Lorraine ( sans parler des fossés du Hackenberg ou du Hochwald!.et de leur artillerie :..tout à un endroit et rien à l'autre ; un coureur de 400 mètres avec une chaussure à pointes à un pied, et une pantoufle à l'autre!)( mais, Hackenberg et Hochwald, il fallait s'adapter au relief...)
Chaque casemate de ligne et chaque ouvrage posséde un grand réseau téléphonique interne qui dessert de trés nombreux postes; chaque cloche GFM, ou armes-mixte, ou arme ou postes divers : usine,ateliers, salle des filtres , chambres d'officiers ou chambrées de sous-officiers, possédent un poste téléphonique, donnant tous à un central téléphonique,; les postes de tir d'artillerie sont , en outre , desservis directement à partir du P.C artillerie par des liaisons téléphoniques et moyens sur cadrans-afficheurs des données de tir , " transmetteurs d'ordres" modèle 1937 C marque Carpentier , identique à ceux utilisés par la Marine ; utilisation également d'un système "téléflex"( cadran Carpentier installé uniquement à Vélosnes, apparement , sur la tourelle modèle 1933 - " qui ne tirera que quelques coups de canon n'importe où, pour faire du bruit, et qui sera tout de suite aprés détruite-sabotée; coût tourelle : 5 millions de francs....).
Organisation type dans tourelle,soit de mortiers de 81 mm soit de canons de 75 mm ou 135mm ( cas général ) : -transmetteur d'ordres Carpentier modèle 1937 C , entre P.C d' ouvrage et bloc-tourelle ( ou téléphone...) , téléflex entre étage intermédiaire et chambre de tir ou, tuyaux accoustiques entre étage bas et chambre de tir ; mais tous les circuits sont doublés par lignes téléphoniques. Au Chénois , "pauvre", il n'y avait que du téléphone et des tuyaux accoustiques , semble-t-il.( voir Ferme Immerhof- AALMA - Bloc B 3/boitier tél et bloc Carpentier ,et tube )
- Central téléphonique équipant les petits ouvrages : une table-central est exposée à la casemate d' Esh ( Alsace) site AALMA; une se trouve au fort de Villy-la Ferté, en mauvais état ( incendiée). un autre central , entièrement équipé se trouve à l' abri de Bockange....Centraux téléphoniques de forteresse T M 1932 ; photo dessous : poste de téléphonie T M 1932 , gros coffret mural , ouvert, plaque de " procédure" ; chambre du Lieutenant TAYOT , Officier-observateur d' artillerie au P.O de Thonnelle.
Chambre - quasi cellule du Lieutenant TAYOT, officier observateur d'artillerie du P.O de Thonnelle...
Chaque casemate chaque ouvrage ,est reliée en arrière au réseau téléphonique par cables à ame de cuivre ( ou en alu) toujours enterrés à 3 mètres de profondeur , et logés dans des buses en béton ( lignes L.G.S.D ,; G.B.M no 96 ) ; Ces tranchées d'enfouissement , aussitôt rebouchées, ont laissé à penser à certains que tous les ouvrages étaient reliés entre eux par des boyaux de communications souterrains, et que donc , on pouvait circuler dans toute la Ligne Maginot en restant sous terre ..( exeption : casemate d' Eth et sa voisine , par l' égout et une galerie de 600m)...Les réseaux téléphoniques se connectent entre eux dans les chambres , ou boites, de connexion ( ou de coupure) , enterrées.
- Vélosnes posséde deus sorties de cables, partant entre bloc d'entrée et galerie et donnant sur deux boites de coupure, espacées de 500 mètres environ; le Chesnois a une boite de coupure /ouest à l'aplomb du blockhaus de galerie, 25 mètres plus bas, et une autre sortie, par une boite, à la sortie de l'égout de 382 mètres de long , donc à l'Est , sur le ruisseau de la Guerlette ; Thonnelle a une sortie unique, partant du milieu de galerie entre B 3 et B2 à - 25 mètres ; quant aux casemates de la Ferté il y a une seule sortie par le bloc B 2 ; les deux casemates d'artillerie de 75mm Est et Ouest , sont reliées à B 2 ( mais dépendent de troupes d'intervalles....!); les casemates de Sailly sont reliées au réseau-fils souterrain . De même, tous les observatoires de campagne sont raccordés aux boites de connexion ; il y a un observatoire léger- tous les 500 mètres de front environ ,installé en guérite d' acier pentagonale, simples ou doubles.-, en plus les P.C des troupes d'intervalles s ' y raccordent.
- Blockhaus " boite de connexion" : extérieurs , fers d' accrochage des boitiers de connexion démontés ou ferraillés, barrettes à fils de téléphones de campagne, pour troupes " au sol" .
Dans les ouvrages , les cables téléphoniques partent de la galerie principale , souterraine, et sortent soit par la galerie d' égout ,soit une sortie autre ( tel à Thonnelle, en milieu de galerie par tuyau vertical de 25-30 mètres) jusqu' à la boite de connexion - en surface; ou bien, les cables sont regroupés et connectés dans le réseau enterré, et contenus dans un " tuyau" en acier ; en fait , il s'agit d'un grand et long cylindre d'acier -genre oléoduc-, vertical,et rempli de gravier et sable tel à La Ferté , le Chénois , Thonnelle ; pourquoi gravier et sable ? pour ne pas endommager le cable téléphonique, non mis droit, mais en circonvolutions , ce , afin de limiter la casse ou la rupture en cas de coup direct sur le dit tube d'acier ; en effet , un coup de 150mm, fusée à retard , s'enfonce de 2 , 3 , 4 mètres, en tir plongeant, et fait un cratère de 3- 4 mètres de diamètre ( minimum), autant de profondeur ( mais il y a re-remplissage de un mètre par débris retombant) et une " chambre" de 2 M3 ; si on ne considère qu 'un coup au but , le tuyau d'acier se plie , le sable absorbe un peu le choc, le cable - trop long - se déroule , et n'est pas coupé ; donc , la liaison téléphonique est sauve . - Voir : à la Ferté , où, malgré l'avalanche de coups de 150 , de 210mm , et autres ( 305), la liaison téléphonique n' a jamais été coupée - Et pourtant , le volume d'obus y était autant que dans certains parages de Verdun-1916- ; et le central du Chenois, et le P.C de division, ont assisté , hélas , " à la mort en direct" ( mort "voulue,", car un seul ordre , ou un seul mot , aurait pu les sauver, au lieu de les sacrifier - car celà a été un sacrifice ,ordonné, et pour rien, aucune utilité stratégique, rien de tactique ; seulement au nom d' un principe imbécile : " couler pavillon haut !" ; les ordonnateurs n ' avaient qu à y aller eux mêmes )....
Mais il se peut aussi , étant donné que les fortifications de la Tête de Pont de Montmédy sont un " rajout "à la L.M - faisant suite à la déclaration de neutralité de la Belgique- 1936- Réoccupation de la Rhénanie., qu' une nouvelle architecture soit née quant aux passages des cables à travers 30 mètres de sol ; c 'est à dire qu'à la Ferté, ,en considérant l'allure du tuyau d'acier-puits de descente des cables, on ait combiné deux choses , (dans un expédient : le puits)- à savoir :- tuyau de descente des cables , d'une part , et - implantation du silo à gravier, gravier destiné à remplir les sacs de sable nécessaires à l'érection d'une barricade en cas d'intrusion ennemie dans un bloc , afin de boucher la galerie ( voir les silos à gravier du Chénois, de Thonnelle, anciens puits de service de la construction de la galerie).( Vaux , toujours Vaux ! et Verdun, qui les a tous marqué " au fer rouge!") Donc, à la Ferté , étant donné que les cables partent du milieu de la galerie, on a du combiner les trois moyens:- ex puits de service - montée des cables de téléphone ,et - silo à gravier.. En fait , la TPM, construite à la hâte, dans l'urgence,et dans une période de vaches maigres - effets de la crise de 1929 ( " encore une ? !") -du Front Populaire ( qui réarme !) , fait preuve de réflexions donc d'innovations: on cherche à protéger la France à moindres coûts, en réfléchissant plus; donc , on innove , on économise, par rapport aux dépenses excessives de la L.M " lourde" , qui a englouti des budgets énormes : exemple: la vallée de la Moselle et l'arc de Thionville sont surchargés de forts, de batteries , de canons, d'ascenceurs avec des rampes à volutes en fer forgé...puis, 20 km plus loin....des " cacahuètes!";on appelle çelà une mauvaise gestion , tout simplement...Comment gagner une guerre avec de mauvais gestionnaires ,trés sûrs d'eux dans leur chapelle?( avis perso ).......
Boite de" deuxième ligne", à un Km en arrière de la " première" : celle derrière la chapelle de Saint Donat ," dans les colza" ; rebouchée au fil des ans par des cailloux ; encore visible au 27 Février 2016.
Reliéé directement au réseau civil P.T.T à Montmédy , et à la ligne interne SNCF également ( où ?) , ligne passant vers Chauvency le Chateau , un Km au sud
Cette " deuxième ligne" est également reliée en arrière à d' autres chambres ( ou boites ) de connexion : Louppy sur Loison , Han les Juvigny...
. Bloc" gros yeux" à deux Hotchkiss vers Thonne le Thil , village de mineurs ( de fer) gallo-romain...
Egalement , au P.O Thonnelle , les cables sortent et montent du milieu de la galerie, circulant dans le silo à gravier , en plein milieu de la galerie , entre le B 2 et la casemate B 4 ( P.O condamné par les Natures-Chiroptères depuis la mi-juillet 2012, par changement de la porte-grille; porte-grille récupérée tout de suite par la Ferté, ressoudée, et exposée à l'entrée) ( " gentlemen- agreement ? ? ?"!...) ( Chesnois : pas prévenu tout de suite , mais averti mi- juillet par des " irréguliers")......
;;;;;; Une équipe de la 21181 eme Cie télégraphistes, du Génie , sert le réseau-téléphone du Chesnois ( Génie global commandé par le lieutenant Bush)( Wikimaginot).
Deux blocs de coupure - centraux gérent les communications : un à Montmedy-haut, sur la RN 43 - les Folies , et un autre dans les bois de Biévres- sud ferme du Bessu-versant opposé ( wikimaginot) , bois du Belloy limite Ardennes-Meuse ; ils correspondent avec les lignes civiles P.T.T. Ils sont occupés par des téléphonistes , " à poste" là , et qui y logent et y travaillent . En tout ,de la Ferté P.O jusqu'à Vélosnes -Est , on trouve 33 boites de coupure.( Wikimaginot et terrain...). Boite de coupure " de rocade arrière" de Malandry-nord./ photo.- Hélas , à la position de la B.C du bois du Belloy , prôche d"un sillon tout droit, contenant le cable ,( qui le contenait ! ) qui mène de St Walfroy à la B. C située à l'ouest de Chauvency St Hubert, il n'y a qu' un immense trou, avec accés par tranchées , jadis , certainement recouvert de tôles-métro , avec , derriére, deux places à grandes tentes ; c'est l'emplacement de la B C- central de Bièvres, au lieu d' un central de campagne abrité dans un blockhaus....!, sous obligent , ou plutot , manque de sous , oblige ! ; car on ne peut pas mettre des ascenceurs, des canons semi-automatiques, des cadrans, des cabinets dentaires, des stations U.V en masse partout dans des forts énormes , ou des volutes aux rampes d'escalier de l' abri du Helmereich...., sur la Moselle ", qui se marchent dessus" , et " servir tout le monde" ; il y en a qui marchent obligatoirement , nécessairement pieds-nus ( ou nu-pied) ou en savates ! Donc , sur la tête de pont de Montmédy, bien qu'il y ait des boites de coupure normales, par endroits , cachés dans les bois, il y a aussi des téléphonistes " qui campent " sous des tôles -métro.( ils étaient bien cachés entre deux chemins stratégiques, en plein bois) .Trou - poubelle rebouché, à proximité , avec boites de conserves et divers, poubelle du groupe de téléphonistes " de campagne". - Une boite de coupure-autre- avec central est située prés de Montmédy avec raccordement au réseau civil PTT; elle est située " aux Folies", prôche de la RN 43 , sortie nord; il semble que l'hébergement se situait dans un petit tunnel (court) d'une carrière de pierres abandonnée; les Folies : petits enclos, petits jardins, petites maisonnettes de villégiature - ou autres.! ?..-, peut- être à l'image des " folies" de Paris, du XVIIIeme siècle....( peut- être); mais ,surement , ancien glacis de l'oppidum installé sur la colline, et traversé par ..."ancienne voie romaine"....venant du Nord et d' Avioth certainement ( ou peut-être ?) ..L' autre boite de coupure " simple" est situé à la corne sud-est du bois de Saint-Donat, proche d' une ancienne carrière-mine, jouxtant un chemin empiérré trés ancien qui descend vers Thonne-le-Thil ( voie gauloise ? romaine vicinae? , mine de fer ?)(photos au dessus)
- A proximité de la " boite de coupure - central" du bois du Belloy ( boite de coupure de pauvres !) : borne bizarre avec une lettre " phi" , de l'alphabet cyrillique . Est ce un reste de l'occupation russe de 1816-1818 , aprés le second Traité de Paris - aprés la défaite de Waterloo ? / Occupation dans les Ardennes ,surtout à Givet, par 7000 soldats russes, P. C et Etat-Major à Maubeuge, général-comte Woronsoff . Et, pour bien se diriger vers Maubeuge - et en revenir - les Russes avaient placé des bornes - russes- écrites en cyrillique , entre leur lieux de cantonnements et le P.C de Maubeuge; Question. ( il en reste qques unes du côté de Rocroi).
Anecdote: à Vivier au Court, avant , et celà perdurait, on désignait une maison seule , en disant : " Ah , c'est la que des Russes en occupation vers 1816 ont violé une jeune fille" - mémoire collective...
- Et " un peu plus loin" , failles et tranchées - profondes- dans le sol , qui sont les restes effondrés, malmenés d' anciennes sites extractifs de minerai de fer datant du Moyen Age , Gallo romains -En effet, Thonne le Thil est un village type G-R , rues à angles droits- , Gaulois , Celtes , et certainement de la Tène - 1000.) ( Danger ! Pozor ! Gehfarlich ! )
- Les maisons fortes , typique au secteur des Ardennes, mais elles " débordent " sur la Te^te de Pont de Montmédy , puisque la dernière , No 22, est à Williers ( et aussi sur la voie romaine Reims-Trèves !) ; par exemple, inventaire du 29 Janviet 1940 , cité dans Terres Ardennaises , la maison forte M.F de Frappant n° 21 ( sur la voie romaine ! ) a dans ses listes , page 16 :" 1 Appareil téléphonique civil n° 1079" et également " 1 central téléphonique à 4 directions type T.M 1932 n°3408 ".( inventaire : les casseroles:2 , 1 moulin à café , 1 écumoire, etc , etc...). Le central téléphonique sert à gérer les appels des postes téléphoniques reliés par " fils à terre", équipant les petits observatoires ou postes en bouchon de chemin ou de ruisseau, postes de surveillance " sonnettes,installés en campagne " à la dure", dans des abris de fortune.( plutôt gourbis que cabanes de bois ; mais l'avantage, c'est que vivant à moitié " à la cloche", les hommes des tout petits postes pouvaient braconner, bien que la nourriture des garde-frontières soit trés bonne- voir Terres ardennaises) ( un poste , dans un fond de vallon , à la Falizette , a été" chopé"-ficelè par des soldats du bataillon motocycliste de la 2 eme PZDiv, nuit du 12 Mai 1940, "la Falizette",ds Blockhaus Donchery-et" Cercle historique du Chénois) ..
. Mot de passe au téléphone usité dans les maisons-fortes : " clarinette" . Et pendant ce temps , dans la Wehrmacht, au niveaux hauts, jusqu'au , quelquefois , niveau compagnie , les transmissions relevaient du systême Enigma ....; un fossé technologique immense séparait les deux armées ( conférence du 3 Mai 2013 , Carignan, animée par Manuel Tejedo-Cruz).
- Il existe un autre moyen de communication sur la Tête de Pont de Montmédy, qui n'est ni radio , ni téléphone : il existe une section colombophyle à Mouzon et une autre à Montmédy ; mais il semblerait que l' état- major accorde peu de foi à ce systême , qui a pourtant fonctionné en 1916 , au fort de Vaux ( voir "pigeons du fort de Vaux ") ( il y en avait aussi en Grande Kabylie, et Djurjura en 1950-1955...à la place de RIEN comme moyen de transmission) ....Et il en existe une, encore, et c 'est aussi bien au fort du Mont Valérien, quelques pigeons, un capitaine , un adjudant, et deux soldats, et une camionette: " suffisant pour quelques messages sur papier-pelure A 4"...." au cas-zou l ' informatique-la radio, etc ne fonctionnent plus en cas d' attaque N.B.C ou " trop électrique" qui saccagent tous les ordinateurs..."
Au Chesnois , bloc B 7- Entrées , le sas-camions au rez de chaussée peut communiquer : - sur sa gauche , avec le poste de police-F-M, par un conduit auditif - obturé, ( en cas d' intrusion ENI , aurait pu servir à l ' ENI de " vider" des grenades dans la partie non envahie ! ce conduit était destiné à " l ' aboyeur" de service :" chef , un camion de légumes frais rentre tel numéro ; chef le camion de légumes ressort avec six permissionnaires dont les noms suivent"....) et - sur sa droite, par un autre conduit en pôterie-terre cuite, avec le blockhaus de droite, -dont l'entrée est en sous-sol.-conduit servant aussi de " lache- grenade" ( en poterie !)
L' implantation générale du réseau se présente en deux lignes paralléles , avec des Chambres de connexion , plus éparses , en " 3 eme ligne ": une ligne " avant" situées légérement en arrière-500 mètres- des ouvrages, avec connexions aux boites de coupures, et une ligne arrière , située entre un Km et 4 - 5 km ; les boites de coupure servent d'interconnexion entre les lignes avant et arrière et entre elles . Pour 35 KM de front fortifié, de la casemate CORF de Sailly jusqu'à Vélones-G.O , le circuit souterrain téléphonique dépasse les 150 km. Tout le terrain de la " zone d'arrêt" , zone des combats tels qu'on les prévoyait , était couvert par un réseau téléphonique dense , enterré donc protégé , maillage important ( ordre : deux à trois km en moyenne ) , à l'abri des coups d'artillerie , sécurisé par les troupes d'intervalles ,( mais pas des sabotages par agents infiltrés, les boites n'étant pas prévues pour être gardées ), - les Allemands,assiégeant les gros ouvrages, fin Juin 40 , se sont branchés dans les boites afin d'inviter-inciter les ouvrages à se rendre).( voir Four à Chaux)
Toutes les lignes militaires , enterrées , théoriquement ( pas celle,dans le bois du Belloy , en sillon) sont raccordées aux réseaux P.T.T, donc à la Poste de Montmédy , et aux réseaux des chemins de fer ; en effet , certaines lignes téléphoniques P.T.T , donc " civiles" , semblent avoir été raccordées aux liaisons " privées- SNCF" , soit sur des lignes de chemin de fer, soit dans les blocs des gares à vocation militaire donc de guerre . En effet , dans toutes les gares importantes : Dijon , Chalons, Reims , Vitry le François , Saint Dizier, etc , situées sur la rocade Dijon- Laon , donc en zones arrières , et toutes pourvues de quais de déchargement , équipées vers 1880-1900, on trouve , en bout de voies - pas au milieu de la gare ! -, des blockhaus ; ces blockhaus , qui faisaient suite à des petits blockhaus datant de 1916-18 , servaient d' abris aux régulateurs militaires du trafic ferré, par le truchement des lignes téléphoniques enterrées SNCF, et couplées avec les lignes P.T.T. Ces blocs ont été , bien entendu , phagocytés par les Allemands . Ces blocs sont encore trés visibles aux fins des réseaux de quais , pratiquement aux amorces des voies de vitesse. Ils sont , bien sur, désaffectés, et oubliés. ( il existe un abri de trafic de 1916 trés visible , à Saint Dizier, et un autre à Chalons-triage...)
- Ecorché d' un trognon de cable téléphonique ( restes du démantelement du fort du Chénois : un accu de poste OTCF , -poste " portable" mais non " trimbalable" car les accus sont ficelés au poste , à l ' extérieur , posés séparément à côté du poste- , un jack , des boulons , une lampe cassée, une louche alu aplatie, un palier bronze, un autre avec graisseur...rien) : gaine en plomb , puis gaine caoutchouc , tissu, et quatre fils de cuivre gainé caoutchouc...Et çà , sur des centaines et centaines de km à l ' intérieur et en souterrain... Téléphone de campagne T.M 32, 1932. (et coups de 25 A.C et 37 explosif 1917, visite conférence à Montmédy,thême:Montmédy,P.C de la Ligne Maginot, secteur Montmédy, samedi 6 Mai 2017,par Rémi Dupont, guide à la Ferté.
..... Les casemates d'artillerie , à un canon de 75 mm modèle 1897-1933 , avec affut bi-flêches, sont reliées par fils tant aux ouvrages , qu'au P.C Artillerie arrière ( " caïffa) par fils branchés à la boite de connexion .Les deux casemates d'artillerie Est et Nord-Ouest de Villy la Ferté sont directement reliées à l'ouvrage, et en arrière .
Les matériels : en interne, dans des GFM, ou les tourelles : transmissions orales et par tubes accoustiques - par téléphones TM , menent par des " paires" de cables à des boitiers et des répartiteurs, puis aux P.C ou postes concernés, et central comme avec un poste civil commun ; en externe, vers l'extérieur ou vers un autre ouvrage, ou vers le réseau civil P.T.T ( mais uniquement à partir du P.C d'ouvrage et du standard d'ouvrage ) le système est le même ; toutes les communications tant internes qu' externes passent par un central manuel, " avec abonnés, cables et fiches jack "; site TM 32-maginot.com , " le téléphone dans la Ligne Maginot", trés technique.
- Voir " Ferme Immerhof , site AALMA : , au bloc B 3 , équipé d'une tourelle de deux mortiers de 81 mm: on voit distinctement deux boitiers-répartiteurs marque T M , les cables, le téléphone et un tube accoustique; tout propre).
Photos du bas : - Thonnelle B 1 tirant vers l'est, donc vers Case Fresnois, Saint Antoine et la vallée de la Chiers inondée; grande antenne - radio de façade. .
Observatoire de campagne base Char FT Radio : morts.
- Lieutenant STABLER, P.O Thonnelle, au soleil d'hiver 1940, le dos contre le GFM servant d'observatoire, bloc B 2, cuirassé, panarama de la Belgique; le fort du Chesnois est situé plus vers la gauche..Un autre petit observatoire-guérite, est 500 mètres plus au nord ( avec une tourelle démontable de mitrailleuse Hochtkiss).
Chambre du Lieutenant TAYOT , ingénieur Arts et Métiers, officier-artilleur, à Thonnelle ,observateur d'artillerie pour le compte de l'artillerie d'intervalles , arriére ( basée surtout vers Chauvency le Chateau); téléphone mural , répartiteur et ...? ( cables costauds : un mm de diamètre, isolations maximum, en papier, goudron ou brai, tissus..; matériaux de grande qualité , apparemment trés fiable; chambre -" cellule de moine", à 25 mètres de profondeur , vie de sous-marinier "immobile".) ; le lieutenant TAYOT , vu à plusieurs reprise s en 1984- 85-86 ( là , il était en retraite, ancien directeur de la Fonderie Nouvelle ), était donc officier artilleur au P.O Thonnelle; " je me déplaçais à vélo dans l'ouvrage, long, pour aller voir mes observateurs d'artillerie, à poste dans les cloches GFM de B 4 , B 2 et B1, qui surveillaient le terrain, au périscope de cloche et aux blocs-jumelles, en compagnie du fantassin-guetteur ; quand les Allemands ont attaqué , ils sont restés cachés au loin, au contact, mais sans bouger ; j'avais fait venir les artilleurs " de campagne" de l ' arrière , ce qui était formellement interdit par le réglement " accés d'étrangers dans le fort interdit", et on avait convenu de modalités d'exploitation ( entre lieutenants et capitaines d'artillerie ! pas au dessus!); un matin, au téléphone, et aprés calculs, j'avais fait tirer au canon de 75mm par des troupes arriéres dans une maison suspecte; un obus était passé par la fenètre - je crois à Thonne la Long- , et tout de suite, comme une volée de moineaux , tous les Allemands étaient sortis en courant, en tenue de lit....J'avais fabriqué un outil pour convertir les millièmes en grades ( ou degrés...) (retrouvé en partie par un membre du Cercle Historique....) ....Puis , il a fallu partir, et surtout tout casser ; on a enterré des tas de choses dehors, car on espérait revenir ....; on a évacué dans la nuit du 12 Juin 1940, en plein orage; de la rage, j'ai jeté mon vélo dans les barbelés, il y en avait six rangs, on en avait reçu des tas de rouleaux ...; évacuation stupide, ordonnée par le commandement.. des imbéciles ; on est allé se faire choper dans les Vosges...Quant à moi, prisonnier, çà a été le meilleur moment de ma vie; voilà pourquoi : je ne suis pas resté longtemps en Oflag; les Allemands m'ont expédié à Toulouse, comme prisonnier et ingénieur, à l'usine d'explosifs ( je n'avais pas le choix !) ; les Anglais ont eu la bonne idée de raser l'usine , et je suis resté à Toulouse, en tant que lieutenant-artilleur-ingénieur-prisonnier jusqu'à la Libération, ma femme venant me voir une semaine par mois, descendant des Ardennes! avec un ausweiss ,par le chemin de fer"". Je n'ai jamais été , nous n'avons jamais été aussi heureux!" ( propos receuillis en 1984-85-86 , pour manuscrit:" guide de la Ligne Maginot."..)'(" plagié "par un éditeur peu scrupuleux, qui a eu à faire avec un naïf !) ( enfin , c 'est dit) ....Le boitier de téléphone est ouvert ,téléphone en action ,; on peut apercevoir la manette d'appel , la liste des abonnés, ( ou bien les codes -procédures " alpha-bravo, charlie....tango...." ), et la protection extrême de la paire de cables en cuivre , de un millimètre de diamètre, trés protégés, " tuyaux "de presque 2 cm de diamètre. . Tout le matériel téléphonique est parti dans le grand déménagement effectué par les Todt, sur le Mur de l'Atlantique , ou ailleurs , à partir de 1943 , quand l'Allemagne a commencé à se sentir assiègée, et axphysiée.
Exempe de parfait fonctionnement du téléphone et des liaisons sur la TPM ( et toute a Ligne) : incident de la casemate de Thonne , où, fin Mai-début JUin 40, les Allemands essayant une redite de l ' attaque de la Ferté , tente une attaque surprise de nuit, en cisaillant es barbelés, afin d' apporter des " valises" pour détruire les meurtrières des cloches ; les sentinelles de Thonne -extérieures- les entendent, préviennent le chef de boc, qui active ses mitraileurs, et les voisins; et la casemate du Christ envoie un coup de projecteur sur le réseau; les mitrailleurs achévent l ' escouade allemande qui laisse huit tués, et les valises d' explosifs : le tout coordonné par téléphone enterré , discret. Au matin , les casematiers sont allés " au résultat".( témoignage d' un agriculteur , local,:" les Todt avaient extrait les rails ,les queues de cochons, et les fils barbelés ; bien aprés la guerre, j ' ai travaillé sur l ' ancien glacis de la casemate, et sous deux trois centimètres de terre, j ' ai trouvé un Mauser en état"...)
Il n ' existe pas de communication optique sur la TPM pour la transmission de messages , en Morse, et donc , pas de créneau optique; ces ensembles de transmission sont utilisés dans les Alpes , par exemple au G.O de Mont Agaisen-Sospel. Dans le Jura , ou dans les Alpes, la fortification Séré de Rivières utilisait ce système , pouvant porter jusqu'à une centaine de Km ( par temps clair et dégagé)
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- L' artillerie de 75mm , de campagne, dont parlait le Lt TAYOT, était installée dans le bois du Belloy,-sud , à proximité du chemin qui va de Chauvency Saint Hubert vers la Chapelle Saint Donat ; il subsiste dans les bois quelques traces de cantonnement , en pierres séches , et des trous-dépotoirs...envahis de ronces.Elle se raccordait aux boites de coupure soit du bois de la chapelle Saint-Donat ( et observatoire), soit de celle au sud de Chauvency le Chateau à 2 km au sud , soit au central du chemin du Bessu-bois du Belloy , à un km au nord ou des Folies ; le tout , par des fils à terre. Cette artillerie était aussi renseignée, en plus de Thonnelle P.O , par un observatoire en avant- Est , observatoire d' artillerie, actuellement invisible, perdu dans les taillis ; Fresnois observait également,.
- Les seuls éléments civils de la " chambre-cellule de moine" du lieutenant-observateur sont une canne " tournée" , suspendue aux cables, et une chaise en bois ressemblant aux chaises de café; ou bien à celles des deux sdandardistes du Galgenberg - site TM 32.maginot.org ...; vie de taupe! sous 25 mètres de roches et terres! Le berceau accroché au mur , à gauche , semble être l' étagére, ou le berceau , d'un poste récepteur R ou F ( semble!....) Il manque quoi ? à cette chambre ? : tout simplement une tablette murale et une petite loupiote " de bureau" , prôche du téléphone ( mal placé , au dessus du lit et non à côté) , car un lieutenant d'artillerie , " çà écrit beaucoup" ; ce ne sont que des petits détails ; mais c'est avec des petits détails que l'on perd une bataille ; l'ingénieur ou l'architecte qui a pensé çà , " aurait dû y penser".
......- Pour être éclairé sur le téléphone dans l'armée française en 1938-1940 , voir : " Le règne du téléphone" pages 135 à 139 de Claude PAILLAT : "le désastre de 1940"- " la guerre immobile". Armoire de connexions téléphoniques civile ;l' armoire militaire est semblabe mis à part que la militaire d'ouvrage ou de campagne posséde 20,30 40 paires de cables et connexions,alors que la civile en a 2 ou 3000. ...En Internet, celà se nomme ( et pas " s'appelle") : une baie de brassage; quelle poésie...! après tout, pourquoi pas)
Carcasse de char-radio F.T qui observait vers Aiglemont et la Grenoullère , Montcy Notre Dame , avec mon fils Renaud , feus ; pelleté pour lotissement vers 2000....Au fond du vallon de la Grenouillére, jouxte " la Cressonière"; là en 1870, 1 er septembre ,: " le dormeur du val " d' Arthur Rimbaud, a été tué ce 1 er septembre ; " dame nature , laisse le dormir ; il a deux trous rouges au côté droit ".. Thonnelle B 2 avec Lt Stabler , et bloc B 1 , 1940 : le B 1 est propriété privée; le devant est enterré ( pour les bovins , les bêtes ), porte grille idem , remblais avant avalé ; n ' est plus relié au fort par effondrement-pétardage . Montée des cables téléphoniques du fort du Chenois, niveau blockhaus de galerie, vers la boite de connexion Ouest ; la protection -tube en acier , a été ferraillée .