La TSF dans la Tête de Pont de Montmédy.
T.S.F dans T.P.M.
- La radio., ou la téléphonie sans fil , T.S.F . .......Pas vu le message de Mr STORA quant au SONORA ER 40 et au SCR 300; excuses, je ne l'ai vu quand lisant la page;or,je les rédige et les lit peu....Je ne suis pas spécialiste, que baudet du 300 en 1960-61...Excuses.
- les Allemands , dés leur entrée en guerre en 1914 , utilisent beaucoup la radio : - un/ par avance technologique , et deux/ Parce , dés leur entrée en Belgique , en opposition aux Belges , trés mécontents de cette invasion , les Belges " cassent tout ": ponts , voies ferrées , centraux , lignes téléphoniques , et retardent ainsi l ' avance allemande , et privant les Allemands du téléphone civil belge , momentanément . C'est une des raisons pour laquelle les Allemands ont massacré 6800 civils belges , par vengeance et rage .( avec en plus la résistance de Liège)
Et de plus , le retard pris en Belgique a aidé à la victoire de la Marne en perturbant considérablement les plans et la logistique allemands; ce qui a fait que-grossierement-: les Français avaient "gamelles pleines et caissons pleins"( surtout en reculant vers leurs zones de stocks), et les Allemands avaient " caissons pleins ,mais gamelles vides"( en plus du vin et des vins locaux, ou de Champagne qui n'arrangeaient pas l'envahisseur).
Par déformation, dans les années 1930-1945 , et 50 , les postes récepteurs de radio, civils , et domestiques, étaient communément appelés " la T.S.F" . Quant à la radio militaire , au sortir de la guerre, et jusqu'en 1960 , l'armée française étant " assez pauvre" , elle n'offrait comme témoins de ses moyens que des matériels américains : SCR 536 ( talkie- walkie) , ou le lourd SCR 300, "sur le dos", ou le 532 sur véhicules , " en modulation d'amplitude", avec des piles-accus lourds, et verts; avec çà , on était servi et content..( et la " gégène, la génératrice de courant électrique sur son"trépied à manivelle"...).( mais çà marchait un peu, en tirant sur le "squelsch",) . On communiquait par signaux optiques -fanions ou feux- ou avec des ailes : les pigeons -voyageurs-messagers ( Cf le dernier pigeon du fort de Vaux ) et la correspondance, renseignements , ordres s' effectuait par ce système , visuel et oral .; les militaires n'avaient pas la culture " radio" , donc , ils n 'utilisaient pas , ou peu , la rapidité-flexibilté- de la radio , et donc perdaient la spontanéité des réactions de la radio donc , sa vitesse . ( on trouve un petit exemple de radio E/R de campagne sur les fresques du P.O de Bersilies ). ...De' E.R CIMA ,"A la Ligne Maginot":", qui dit : " Gamelin est hostile à la radio , trop indiscrête" . ( c'est vrai , c' est indiscret , appréhendable, traficale ,brouillable , mais direct et rapide, immédiat ).( militaires français désuets, en plus de porter des caleçons longs et le ceinturon sous les aisselles.et ne pensant qu'à " la ligne", la ligne des soldats comme en 1800, ou à Fontenoy, ou hélas, en 1870, malgré l'arùe magnifique qu'ils avaient: le Chassepot, qui tirait loin, trés loin..)
......- Celà , de la même façon qu ' aujourd ' hui , certains pratiquent SMS et MMS " en veux-tu en voilà"-tac-tac-tac " alors que d ' autres en sont à " Allo- allo"? c' est toi? c ' est moi-allo allo" , et que d ' autres prennent le dictionnaire alors que Wikipédia est assez sûr et rapide , quoique assez imparfait ; " çà n'est pas la Bible "; ( " l ' encyclopédie, des nuls , pour les nuls , par les nuls"- mais c' est une boutade gentille d ' un écrivain gentilhomme -qui écrit-ses-livres-toujours-au crayon/ 3 crayons ,il faut , pour l ' écriture du manuscrit , , Jean d'Ormesson... ).....
En effet , si la radiotélégraphie, ou phonie , sont d'un usage rapide , souple , les émissions radio sont "indiscrètes", car appréhendables par l'ennemi, avec des postes- récepteurs puissants- des grandes antennes ; donc , le commandement supérieur y préfére , les moyens du " contact direct" , par téléphones et par estafettes - à moto principalement . - A la mobilisation , le parc-moto français , de 8000 " motos d'active" est passé à presque 75.000 motos par l 'ajout de la réquisition ; c'est pratique, la moto, parceque c'est discret et non interceptable, léger , rapide , " faufilable" -,avec dessus , un lieutenant ou un capitaine qui transmet et explique la situation, puis re-transmet ,- alors que les communications radio sont indiscrètes ( et qques fois ,mal émises ou inaudibles ) ; mais l' usage de la moto-estafette ne convient que dans un petit compartiment de terrain, 3 à 5 km , et quand le combat est assez fixe , peu mobile , ou carrément immobile comme entre l'automne 1914 et mars 1918 ; par contre , quant il est mobile , ou devient mobile " à la discrétion de l'ennemi" " qui mène le jeu" ,, comme celui imposé par les Allemands lors du " mois maudit" , il devient difficile à des estafettes à moto de retrouver leurs destinataires . Donc : pertes de contact ,perte de temps, retards dans la communication du renseignement, retards dans les ordres , et retards dans la manoeuvre , si on a pu en monter une .
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Et si l'ennemi s'infiltre -" au culot"- , le motocycliste-estafette peut être intercepté, et avec ses ordres . En conséquence , on se retrouve bousculés , " en train de se noyer". - Exemple de culot : combats du malheureux 148 eme R.I.F , secteur des Ardennes , IX eme Armée Corap , secteur Dom le Mesnil-Flize- Charleville- Nouzonville , installé sur une dizaine de KM en défense sur la Meuse.- Le 148 eme se fait " bousculer", donc , recul en arrière des positions établies ; donc , il va " au sud", 4 à 5 km en arrière ( c'est peu !) ; lors d ' installation de positions de mitrailleuses, dans un petit bois, la surprise est trés mauvaise car dans le dos des mitrailleurs, alors que l ' ennemi était " devant en théorie," au Nord-Est , surgissent , venant de l ' Est , aprés avoir percés à Sedan : " des cyclistes avec une automitrailleuse ( UNE) qui leur tirent dans le dos , et désorganisent la défense ; c 'est à dire qu 'une trentaine ou une quarantaine de clampins allemands à bécanes - c 'est ridicule - cassent toute une unité , et font s ' effondrer une ligne de front ! ( combat de Warnécourt où le Lt PIROT a été tué, et l'unité dispersée) A vélo ! ils auraient dû charger à vélo le sabre à la main , aussi ! Preuve , une de plus , du culot monstrueux, et pratique , de la tactique-technique allemande : invasion "du tour de France! "( ou à " mobylette ", mais elle n ' existait pas en 1940).
En outre , mentionné dans un petit opuscule sur ce même 148 eme R.I.F ," des éléments isolés, ou parachutés, ou déposés, ou circulant à motos , étaient signalés sur les arrières et faisaient le coup de feu sur les Français"....Donc , tout le système estafettes-motos s' effondre, sous les poussées et infiltrations ennemies.Et sans renseignement ni ordre, le désordre s' installe , et une retraite se transforme en déroute ...
, Et dans ce même secteur,- Sedan-Flize-Charleville-Mézières , les Allemands " utiliseront - trés probablement" , ce système des estafettes à moto - faux- , cher à l'Armée Française ,pour semer le désordre, faire se replier les gens par des agents infiltrés , ou largués, ou déposés, équipés d'une moto et d'un uniforme d'officier français , " afin d'aider à mettre la pagaïe dans les rangs de la 55 eme Division , le 13 Mai 1940 , à Sedan, Cheveuges , Chaumont" ( " false-flag") . Si çà n'était pas çà , çà lui ressemble "...(ds "les panzers passent la Meuse" Bernard -Iselin, cf le " parachustiste avec moto" tiré- tué à l'arrivée au sol prés de la Gentillerie , ferme proche de la RN 51, sud -Rethel , 12 mai 1940).( et " gens" infiltrés , isolés , parachutistes,ou " autres" , tels toutes les escouades allemandes " qui se promenaient" en arrière des lignes françaises , derrière le 147eme RIF, ou le 148eme RIF, régiments " fixes" , de forteresse, installés entre Sedan-Donchery-Charleville-Nouzonville ces 12-13-14-15 Mai 1940.....)
Il y a aussi "la guerre électronique", et l'écoute des transmissions ennemies ( le fort du Chénois avait son poste d' écoute,manipulé par un radio parlant allemand, au sous-sol du B 7,le sergent WEBERT. voir à "témoignages" dans "Fort du Chénois") ; mais les Allemands utiisent au maximum la radio, à tout bout de champs, et noient littéralement leurs ennemis sous des flots de paroles, et sous des tas d'informations,informations qui ne seront traitées qu'avec beaucoup de retard chez les Alliés,devant l'afflux, et donc qui ne seront plus bonnes à rien, et même néfastes...( sans parler des Allemands de la 2 eme PZDiv,qui s' expriment en italien, italien appris pendant la Guerre d' Espagne...).
- Il y avait , en 1939-40 , un budget certain pour les Transmissions ( branche du Génie , à l'époque) , et il y avait du matériel conséquent , mais pas en assez grand nombre . L 'arme de la Cavalerie était assez bien équipée, puisque que c ' est elle qui est , "les yeux de l 'armée" , pour la recherche, la découverte, le suivi , le jalonnement, et aussi le harcèlement de l'ennemi ( d'autres unités,- lourdes- sont destinées à " foncer-casser-percer "). De toutes façons , de même que l ' on cherchait à avoir coûte que coûte " l ' alignement à droite , et alignez vous à gauche" ( chanson connue !...) vieille réminiscence de "la ligne "- des régiments de Ligne - quand les fusils n ' étaient " utiles qu ' à 50 - 100 et maximum 150 mètres...., beaucoup de cadres ( hauts !) se méfiaient autant de la dispersion, ou de l ' éloignement des unités , que de la radio ; pour la seule et bonne raison ,que , si on utilise la radio , c' est pour correspondre avec quelqu'un qu ' on n ' a pas sous la main , qu ' on a pas sous les yeux , donc qu ' on ne commande pas directement , puisqu ' on ne le voit pas , et qu 'il n' est pas dans " la Ligne " , et dans l ' alignement ! C ' est qu ' on est têtu , dans l ' Armée ! malheur à l ' Aspirant , ou au Sous- Lieutenant qui " s' échappe" , ou qui ne répond pas : " trop bête , blanc-bec , sale c..." ( " peut- être a - t - il déserté ? Qui sait ? "....) ; donc avec des pensées antiques, et pas de confiance dans ses troupes , on utilise peu la radio , ou mal, "elle répulse"...On a peu de confiance...( "Le mot "confiance" existait peu dans l ' armée , en 1964- 65; celui de " méfiance" existait par contre beaucoup ; comme d ' ailleurs dans beaucoup d' administrations ! "On ne sait jamais, s' il est trop intelligent, et qu 'il prenne ma place ,à moi, à cinq ans de la retraite...moi qui m ' économise....!"-propos persos, étayés-argumentés). Note- radio-bas.
Les auto-mitrailleuses de découverte, l ' exellent petit-char-automitrailleuse AMR 35,hélas, dépourvus de radio, ou chars , les petits chars H 39, FCM sont aussi dépourvus de radio ; trop cher! pas de place prévue ); mais également ,ils manquent d' optique : " ce sont les successeurs modernes du char F.T , qui a réussi, donc , on continue comme çà ! avec une tactique et une technique qui ont fait leurs preuves vingt ans auparavant avec leur petit canon de 37mm, efficace! pas la peine de dépenser en radios ou lunettes! ") ; d' autres cavaliers avaient des appareils assez convenables, et bien utilisés : E R 53 en morse , et E R 55 en phonie ( "les cavaliers , çà se remue !")°.
Les transmissions sont " parents pauvres" de la Défense ( il faut faire des choix , car le pays est devenu pauvre ) -
Et on a ainsi, dans l'armée française , en 1939-1940 : "2500 postes E R 17, en Télégraphie uniquement ( " chut-chut" et chiffré , pour "aller plus vite!"-faut pas courir), pour l'artillerie: 2000 ER 22 ( mais "arme savante" , eux fonctionnent en graphie et phonie!) et des ER 40 ,,4000 postes portatifs, fonctionnant en phonie ( !) ; mais , sans " culture-radio", ces matériels perdent beaucoup d'efficacité ; - Les " sapeurs- télégraphistes" ( c'est le terme ) des fortications utilisent , en graphie : " 50 postes F 250 , poids : 500kg! , le F 50 , poids 250 kg , portées : jusqu'à 1000 km , et l' OTCF , en téléphonie , en tout 650 postes Il y a également des récepteurs d'écoute , " de guerre électronique" : R 11 et F (200 piéces) :page 415 416 de " les programmes d'armement de 1919 à 1939 , du Contrôleur général /CR ,Pierre HOFF,1982. ( Aparté : l'E.R 40 , SONORA d'avant 1939, - 1932-" vaut bien " le SCR 300 , datant lui, de 1942" )
Donc, dans , la Ligne Maginot, il y a des postes de radiophonie et radiographie, des TSF , avec de grandes portées ( mis à part que l'OTCF fonctionne avec des petits accus noirs : autant le poste est simple : tant en manipulation qu'en structure interne, autant l'alimentation est peu pratique ). Ces postes émétteurs-récepteurs sont servis par un sapeur-télégraphiste, installé dans le bloc -entrée du fort , car le poste Radio doit être trés prôche de l'antenne radio ( voir technique :" perte de puissance entre le poste et l'antenne si cable trop long ", site CIMA- L.M du Sud'Est ), située en façade du bloc, donc sur la face arrière ; elle est fixée par des isolateurs sur des potences en fer ,carrées, à pattes,; une grosse tige de cuivre ,8 mm, passant par une porcelaine dans le mur du bloc ( 1m- 1,5m d'épais) fait la liaison avec le poste ; dans les gros ouvrages, d'autres antennes de façade sont montées sur d'autres blocs avec accés à un poste récepteur R ou F ,; une autre poste R ou F est servi par un autre sapeur , dans un autre local , afin de détecter et lire les émissions ennemies. ( mais pas pour les troubler , les déranger ou les brouiller; c'est là le travail du général de division d'infanterie,ou celui d'armée, ou même Gamelin : système napoléonien, l'Empereur voulant tout savoir ; mais Gamelin n'était pas l'Empereur ) ) . Hélas , ces postes auront peu servi , si ce n'est que pour la reddition... , sans condition des derniers ouvrages invaincus, sur ordre du gouvernement, le 4 juillet 1940. .
La radio , en fait , est plus utilisée par les troupes de campagne , en morse surtout ( ou presque) et forcément chiffrée ; à ce sujet , voir un livre de Sophie de Lastours : " la France gagne la guerre des codes secrets" ( 14-18).
- Le travail de " guerre électronique" ,au niveau de la Division ou du Corps d'armée , est assez peu usité ; l'unité ( petite , mais néammoins conséquente : une compagnie de transmetteurs à 150 - 200 hommes ) de transmission est là pour écouter l'ennemi , exploiter l'ennemi , et surveiller les communications amies ( et installer les lignes " à terre" ) ; à telle enseigne que des cavaliers, pour "aller plus vite en communications radios, et ayant utilisé la phonie , se sont fait rappeler à l'ordre par la hiérarchie ! et de plus, çà n'est pas facile de taper du Morse sur un manipulateur posé sur une tablette dans un véhicule qui roule ! et cahote ! - Par contre , " en face" , çà discutait dur en phonie, et même en clair - et en italien, , langue peu pratiquée par les cadres français ( italien pratiqué en Espagne, en contact avec les troupes italiennes, pendant la Guerre d'Espagne ) ( langue italienne utilisée dans les parages de Sedan , pour tromper le service d'écoute français, qui s'attendaient à des conversations en allemand ) .Et en plus , peu de cadres , en France, pratiquent une langue ou des langues étrangères; dixit d'anciens prisonniers de guerre :-"on a décampé d'Allemagne parce qu'on parlait un peu d'allemand ", ou bien , "je parle trés bien l'allemand" , ou bien " j'ai appris des rudiments d' allemand pour m' évader et circuler en Allemagne et me faire la belle" - logique .....( peu de Français , actuellement , manipulent une langue , surtout de façon pratique et élémentaire , " la langue des rues" ; quant à deux langues ! oh la la !/
Ce , de la même manière que le Yank de Flagstaff , ou du fin fond de l 'Iowa , ne connait que son anglais " avalé"....).( " wad o cok..?.").( water or coca ?)( "mol loo moer treik", for "small lawn mower track" = tondeuse à gazon auto-portée !, comment peut-il être compris par d' autres , sauf les siens ? ?) ....Le travail de guerre électronique, niveau division , se fait , surtout pour l' artillerie , par repérage par système de radiogoniométrie , - type Bellini Tosi - par les stations d' écoute de la division , tant par radio , qu ' écoute de la TPS ennemie , télégraphie par le sol , indiscrête...
Sur la T.P.M, il ne reste que quelques potences d ' antennes, abandonnées par les misérables, les miséreux, les pillards, les ferrailleurs, ainsi que des trognons de cuivre , en façade; on dit que les Allemands ont ferraillé ....; non ;, ils ont pris ce dont ils avaient besoin; ils n'ont pas torché les rampes d'escalier - tout simplement pour ne pas tomber dans les cages , dans les forts qu'ils utilisaient; ( ils ont " retourné "la Ligne Maginot : voir les combats de Lorraine et Alsace à l'automne 1944) ; c'est aprés la guerre que les "rats" ont déboulé , gagne-petits, qui "torchaient" ( mais à quel prix) les cloches GFM; ( torcher est un terme usité dans " la Belle Province" = Québec , les cousins!; c'est : passer au chalumeau).
- Donc sur la T.P.M , il devait y avoir , il pouvait y avoir , au moins un E.R/ 0CTF 1939 par fort et ,ou antenne, y compris l'ouvrage de la Ferté, soit une vingtaine de postes, tenus par des sapeurs-télégraphistes, et au moins huit postes récepteurs R ou F, de réception et d 'ecoute du trafic ennemi ( trois à quatre au Chenois car trois antennes de façade sur blocs en plus de celle de l'entrée B 7) C'est une équipe -radio de la 21182e Cie-Radio du Génie qui gère le système-radio du Chesnois ( site Wikimaginot).; de plus au Chénois , en fonction de la trés grande antenne , il devait y avoir un poste graphie- phonie à trés longue portée : graphie , presque 1000 km )...Thonnelle ; deux façades équipées d'antennes: B 1 et B 3- Entrée . Au G.O Vélosnes, en plus de l'officier-artilleur-observateur ( il avait une équipe d'observateurs) , il y avait un lieutenant-observateur d' aviation , là pour diriger les éventuels appuis feux aériens : le lieutenant Charlot ;; question : comment pouvait-il faire, une fois un objectif repéré ( et les Allemands bougeaient beaucoup, et vite, sinon ils se faisaient aplatir , il s le savaient) , comment faire tirer sur un objectif alors qu'il faut aller aux entrées , ou bien téléphoner à quelqu'un qui re-transmet un message et donc qui le "trahit" ? pour exploiter rapidement le renseignement ? : impossible !....Le lieutenant Charlot est resté à Vélosnes ; "puis , un beau jour triste , on a reçu l'ordre de tout casser , tout abandonner ; la tourelle de 75mm ( moderne modèle 1933, trés chére, trés efficace, machine extra!) qui n'avait jamais tiré ,ou peu , par manque d'objectif , sauf aux essais , a tiré quelques coups de canon un peu partout , et puis on l'a fait sauter; et puis on est parti , comme des cloches, pour aller se faire toper plus tard et plus loin ! absurde! nos chefs ne valaient rien!".
Quant aux troupes d ' intervalle , organiques à la L.M ,elles avaient un trés petit équipement radio ; le 147 eme R.I.F, basé dans le secteur Sedan-Donchery , et faisant jonction avec le 148 eme RIF/ Armée Corap , régiment de série B , en était trés dépourvu. Seule l ' artillerie organique était normalement dôtée.
- S C.M- 23/12/12 - la 1 ere photo du bas montre le "manteau " de voussoirs de la tourelle modèle 1933 - à deux canons de 75mm de Vélosnes ; tourelle pétardée - "propre" par les Allemands en retraite en Octobre 1944 ; ils ne pouvaient pas " retourner "la Ligne Maginot de la TPM , car le " trou" du plateau de Marville ( casemates seulement , et non terminées en 1940) était trop important , et çà n'était pas dans leur manoeuvre ( cas différent en Lorraine et Alsace ) - La 3 eme photo , argentique et triste, est de vers 1980; elle représente la casemate Ouest du P.O Coume-Village - qui tire sur la ligne en direction du P.O Denting; potences d'antenne de façade apparentes; elles sont encore là au début des années 1980 ; maintenant, celà gît sous un à deux mètres de débris divers , dont ordures ; les cloches ont été ferraillées; intérieur du P.O " presqu'intact. - La 4 eme montre le bloc entrées de Vélosnes , les potences , et la cloche que les Todt ont essayé d'extraire ( Todt ou prisonniers Russes ) . 3 eme : schéma( trés ) incomplet des tracés des lignes enterrées, et de quelques boites de coupure qui subsistent - ou sont visibles.
Note/Radio : çà n ' est qu 'en manipulant , qu 'en "tripotant" la radio ,- et donc, en s' entrainant, - et en faisant des " cagades", que l 'on arrive, , par l ' expérience, par l ' entrainement, constant , assidu, à maitriser " la machine et le systême"; sans celà ,on n'arrive qu'à des hésitations : " Ici Tango-zoulou , à vous, parlez ! ici tango zoulou et patati ;,comment me recevez vous ?; moi je vous reçois 3 sur 5 , etc ", et on finit par encombrer le réseau , et encombrer la route avec un convoi de m... parceque le chef de peloton ou le chef de bataillon " ne sait pas utiliser la radio , et qu 'il a peur de se faire remarquer -ce-qui-va-nuire-à-son-avancement !...." car il faut respecter la PROCEDURE"; cette situation était comme çà dans les années 60 ( " grandes années sous l ' uniforme !...") avec des moyens techniques " assez convenables": SCR 300, ANGRC 9 ou .C 10..? ; quelle pétaudière et quelle faillite celà a dû être en 39-40 , alors , qu ' en face, ILS étaient à l ' aise , même avec du matériel moyen-moyen , mais de la bonne radio ( SABA , SIEMENS ou autres ).( et des appareils-photos !)." La guerre , c 'est comme les assurances; il faut savoir combien on met de sous pour le risque " , paroles d ' un député français (qui?) , vers 1935 38 -peut être Taittinger....
Commentaires (1)
1. Thierry Stora 23/10/2016
Ingénieur électronicien spécialiste en télécoms et passionné à titre personnel par les communications radio pendant la 2ème guerre, je lis sur cette page, je cite:" Aparté : l'E.R 40 , SONORA d'avant 1939, - 1932-" vaut bien " le SCR 300 , datant lui, de 1942".
Je suis très surpris par un tel point de vue, comment comparer l'ER40 Sonora fonctionnant en AM et équipé d'un récepteur à super-réaction, équipé de 4 tubes au total avec le SCR300 / BC1000 un appareil travaillant en FM à récepteur superhétérodyne, d'où une très grande immunité aux parasites des véhicules en particulier, beaucoup plus léger, robuste et bien plus maniable grace à son antenne fouet unique, équipé de 18 tubes et d'un niveau de sophistication technique, contrôle automatique de fréquence, silencieux, ... et d'une technologie de fabrication que les industries françaises étaient parfaitement incapables d'égaler à l'époque.
L'armée française ne s'y est d'ailleurs pas trompée; après la seconde guerre elle a laissé tomber les ER40 ex-ligne Maginot pour n'utiliser QUE des BC1000 pendant les guerres d'Indochine et d'Algérie.